Paris, dans le desordre.
Le poète est semblable a ce prince des nuées
qui hante la tempète et se rit de l'archer
exilé sur le sol au milieu des huées
ses ailes de géant
l'empèchent
de
marcher.
(Ils s'embrassaient, et c'était comme si tout s'écroulait, parce que plus je me persuade du contraire et plus je me rends compte que ses sourcils, que sa voix et que son sourire me manquent.)
Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé un moment avec mon père, nous nous retrouvons au Flore, il boit une bière, il est 14 heures, je bois de l'eau gazeuse, nous rions, critiquons les passants, ensuite je monte dans sa voiture, il me demande comment je trouve sa chemise Paul Smith. Mais je n'en ai rien a foutre. Il semble de bonne humeur, alors j’en profite pour lui parler de chaussures et de mon envie de devenir architecte. Mon père est très beau.Mon père ce heros.
06Avril
Ce matin, je me suis réveillé, je me sentais bien, si bien que j'en étais presque inquiet, il y a des fois comme ça, tout va si vite dans un sens comme dans l'autre. Je ne cherche pas à savoir à quoi est due cette joie soudaine, je préfère rester dans le flou. J'allume une cigarette.
Lunettes noires
Metr o Sa in t La za re.G are S ai nt L aza re , Rhineland d e Be i r ut d a ns le s or e ill e s, u n e f i ll e m e r ega r de, j ' ai e nco r e le g o ut de s es C a mel 100 ' s d a ns la b ou c he. sainte horreur.Ma tête tourne, je ne lis plus, je regarde les lettres se confondre, s'entrechoquer, former d'autres mots, elles défilent à une vitesse vertigineuse, ses cheveux, une robe, son jeans, ses clopes,une avenue, un banc,un coca,un baiser, un autre, un livre, une bouteille de vin rosé, et mon sexe, en érection. alors la porte s'ouvre brutalement et je sors du métro, Une pelouse, on s'embrassait,etc. Ce soir, je serais a Deauville. Demain déjà je serai ailleurs, je-ne-sais-où, j'habiterai seul dans un appartement que j'ai du mal à me representer, je lirai pour m'endormir, me réveillerai (presque) souriant, j'espère voir chaque matin une personne se rhabiller et partir en coup de vent avant que le jour ne se leve. Hier tout était affreusement beau, et demain tout sera désespérément merveilleux. Entre les deux, je passe le temps.
Costes K. 717.La porte de l'ascenceur se ferme, je me jette sur toi. Putain on avait tellement envie l'un de l'autre qu'on a commencé dans l'ascenceur. j'avais pourtant cliqué sur le bouton. merde, la porte s'ouvre a nouveau sur le premier étage, tu as quand meme eu le temps de te libérer de mon étreinte. l'honneur est sauf.on arrive dans la chambre, tu es tellement préssée que tu enlèves déja ta veste dans l'escalier...
Je me montre directif, tres directif et te pousses sur un fauteuil Knoll gris et jaune, tu portes un skinny blanc, gris, je ne sais plus. je n'en ai rien a foutre. je te l'enleve déja.j’adore les plans culs, et plus ils sont silencieux et postmodernes mieux c’est, malheureusement,ce n'était pas silencieux.
Je crois que c'est les preliminaires.
Les rideaux sont fermés.Nous sommes nus, tu es debout, je ne sais plus en fait.Je te jette sur le lit,te saute dessus, t'embrasse, te mords.Je tremble, je suis saisi de tremblements, je te griffe le dos, ma chair est incontrôlable, j'ai envie de t'offrir tout ce que j'ai, de te couvrir d'or et de lumière, d'édifier à ta gloire un panthéon, un mausolée, une pyramide. Je bande, je bande, tu mouilles, nous nous masturbons, nous nous léchons, nous nous suçons, nous nous embrassons, nous baisons bruyamment. Nous nous épuisons finalement couverts de salive, de sueur et nimbés d'ardeur.
article a achever.